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Geologie normandie |
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| Catégorie : Géologie |
| Ajouté le : 04/07/2007 22:26 |
| Auteur : mathildou |
| Lectures : 399 |
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Voyage en Normandie juin 2007
Première Journée
Étude de la roche d’Oetre
Pas d’effervescence à HCL
Raille le verre
Roche sédimentaire détritique avec particules anguleuses consolidées de plus de 2mm =>brêche
Matrice siliceuse, raye le verre et pas d’effervescence =>grès
Mesure du pendage : N120, 25N (N 120 = orientation pas rapport au nord, 25N pendage et direction du pendage)
Roche détritique est issue d’une roche préexistante qui s’est détruite, ici la roche mère est plutonique, les angles des conglomérats nous indiquent un transport peu important
? Il s’agit d’un conglomérat du tout début du Cambrien, il fait 50 à 60m d’épaisseur. On remarque des figures de sédimentation, on avait un fleuve. Les strates ne sont pas horizontales, les conglomérats ont subi des mouvements tectoniques.
Étude de la granodiorite
En dessous de nos conglomérats, on observe de la granodiorite, roche plutonique caractéristique s’un magmatisme de collision
Granodiorite : quartz, plagioclases, mica (biotite et muscovite), peu d’orthose)
Elle est datée de la fin du Protérozoïque
? Fin du Protérozoïque on a eu formation d’une chaîne de montagnes par collision : la chaîne cadomienne.
Cependant on observe des chaos de cette roche, elle est en surface, il y a eu érosion et isostasie, il y a au pénéplanation.
La pénéplanation entraîne de la sédimentation détritique, les débris de la montagne vont sédimenter.
Arrêt 2
En bordure du massif de ce matin au bord ouest :
On retrouve la granodiorite, on a un mélange avec l’encaissant formé de roches détritiques à particules fines qui étaient argileuses et qui au contact de la granodiorite chaude a subi un magmatisme de contact (basse pression et température moyenne) et on parle de la roche cornéenne (exploitée pour faire des granulas pour les routes).
Arrêt 3
Roche avant granodiorite, amas de pillow lavas, on a un magmatisme sous-marin.
Bilan sur l’évolution de la région :
_ sédimentation cornéenne et magmatisme sous-marin
_collision intrusions de granodiorite
_ érosion, pénéplanation de la montagne cadomienne
Conglomérats de base du Cambrien
_épisode tectonique qui crée le pendage
Deuxième Journée
On observe des roches précambriennes ( briovériennes), ce sont des roches sédimentaires très altérées, non homogène, on parle de schistes car se débitent en feuillets. On remarque un granoclassement décroissant, du grès puis des couches plus fines, des argiles, on a des dépôts grossiers donc o se trouve à proximité du glacis, on est en zone proximale. On voit aussi des figures de base de banc qui permettent d’orienter les strates : on a des rainures parallèles marques d’objets ayant été tractés sur le fond, on observe aussi des flûte cast
? les sédiments sont issus de courants turbiditiques et se déposent à proximité du glacis, c’est-à-dire en bas du talus.
Pendage peu incliné N45 100N
On a eu un retournement ou basculement de la couche au-delà de 90°.
Il a eu lieu avant l’orogenèse cadomienne
Arrêt 9
Conglomérats de poudingues car particules de plus de 2mm et arrondis ce qui témoignent d’un transport long mais rapide et homogène car les particules sont grosses mais de même taille.
Pendage N120 30S
=>Les conglomérats sont issus de la pénéplanation de la chaîne cadomienne, l’origine de ces poudingues est la même, on parle de poudingue monogénique
En dessous on a des sédiments détritiques fins N80 70S plissement plus important qu’au-dessus
Ce sont les mêmes orientations qu’à l’arrêt précédent, on est au briovérien.
=>On est donc sur une discordance, celle-ci est appelée cadomienne. Les sédiments d’en dessous plus plissés ont subi orogenèse cadomienne et hercynienne.
Arrêt 7
Schistes sédimentaires à granulométrie fine (car débit en plaquettes)
On observe un pli en genoux.
On a uniquement des bancs gréseux, pas de partucles grossières on est donc en domaine distal.
? Ce sont des flyschs distaux
On se trouve donc plus dans l’océan pas rapport aux sédiments proximaux.
Arrêt 4
Transect : relevé le long d’une route
Il y avait des calcaires gris rosés avec ondulations correspondant à des algues
? Milieu marin du cambrien inférieur
En se déplaçant le long de la route, on trouve des faciès détritiques avec le même pendage mais plus ancien. Ces roches détritiques ont résisté à l’érosion.
On observe l’Orne, fleuve, qui se jete dans la Manche, il est bloqué par les flancs de conglomérats et donc cherche une ouverture, l’ouverture est la cluse.
Arrêt 5
On observe un synclinal (bosse creux bosse). Au niveau de la bosse, on a une roche qui résiste a l’érosion, alors qu’au creux il y a eu érosion des schistes d’urville datés de l’Ordovicien.
Le synclinal est surélevé par rapport à la géographie de la région, on dit qu’il est perché.
Arrêt 8
On observe un autre synclinal : creux de schistes et flancs du synclinal formés de conglomérats, ce synclinal est très fort, il est appelé synclinorium bocaine.
? On voit un synclinal donc forcément aussi un anticlinal fait de flysch briovérien.
Les dépôts sédimentaires du Jurassique n’ont subi aucun phénomène tectoniques.
Troisième Journée
Arrêt 11-1
Carrière Geopark
Carrière appartient à une vallée donc à un monoclinal.
En bas les strates ont un pendage N100 45N au-dessus on voit des dépôts horizontaux.
Les sédiments font effervescence à HCL, raye le verre (car il existe une fraction détritique de quartz), ce sont des carbonates.
On observe des rostres de bélemnites, on a donc un calcaire bioclastique.
Le plus en dessous on sent une odeur d’œuf pourri, on a un calcaire magnésien (10%)
Dans les sédiments, on voit aussi des sphérules translucides, des bird eyes, ce sont des bulles de gaz dues à l’oxydation de la matière organique qui se seraient remplis de calcite, on parle de fentes de dessiccation.
? Les fentes de dessiccation témoignent d’une eau peu profonde, en plus on voit des filaments alguaires, on est donc en milieu intertidal, lieu de balancement des marées. C’est un calcaire paléozoïque, on est après le conglomérat.
Arrêt 11-2
Les stromatolithes sont des films qui précipitent grâce au déplacement de l’équilibre provoqué par l’utilisation du CO2 lors des photosynthèses. Les films sont incrustés dans les dépôts calcaires.
? On est donc en milieu marin.
Arrêt 11-3 on observe dans une strate des variations d’épaisseur, c’est donc qu’on a un courant d’intensité variable donc provoquant des dépôts d’intensité variable.
On a aussi des grès feldspathiques du Cambrien inférieur très riche en feldspaths (presque une arkose).
On voit des failles conjuguées.
Dans les schistes,on voit des oolithes, ce sont les traces du passage d’un trilobite.Ils témoignent d’eau chaude et agitée.
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